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Le domaie

Notre vin est issu d'une culture locale et biologique, en harmonie avec les rythmes de la Terre

LE DOMAINE

Parcelles de vigne

Le domaine est composé de trois parcelles réparties sur deux communes : Echichens et Monnaz. La surface totale représente deux hectares. Les cépages sont composés de Chasselas, de Gamaret, de Garanoir et de Pinot noir. De plus, de la Grenache a récemment été plantée.

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Ces différentes parcelles se distinguent par la composition de leur terrain, du microclimat et du couvert végétal qui s’y trouve. Chacune d’entre elle donne des caractéristiques bien spécifiques au vin qui en est issu.

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  • « Le Signal » : comme son nom l’indique, cette parcelle se situe sous la Cave du Signal. Le sol est léger, profond et possède une superbe exposition au soleil. Les raisins issus de ce parchet sont riches et complexes. Leur transformation donne des vins puissants et pleins de chaleur.

 

  • « L’Arenaz » : cette parcelle est placée sur les hauts du village d’Echichens. Le terrain est limoneux et sableux ce qui confère aux vins beaucoup de minéralité et de rondeur.

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  • « Les Raissenes » : situé en périphérie du village de Monnaz, le sol y est plus lourd avec un taux d’argile plus élevé que sur les autres parcelles. La maturité des raisins est retardée car le sol se réchauffe plus lentement. La vendange est d’une grande finesse du fait que nous la récoltons deux semaines plus tard. Le vin qui en résulte est plus fruité et plus gras.

CULTURE BIODYNAMIQUE

Qualité et respect de la nature

L’intégralité de la vigne est cultivée avec une forte densité de plants par hectare, afin de concentrer le potentiel de chaque souche dans une quantité limitée de raisin et ainsi en optimiser la qualité.

 

Nous travaillons avec une mécanisation légère et réduite afin de respecter au mieux les sols. La gestion du feuillage et de la récolte sont réalisés à la main.

 

En reconversion biodynamique depuis 2017, la certification Bio Suisse a à été obtenue dès le millésime 2019 et le certification Demeter dès le millésime 2020. Ces procédés nous permettent de retrouver un équilibre rompu dans une monoculture telle que la vigne.

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Culture biodynamique

La biodynamie nous donne certaines pistes afin de mieux comprendre le monde du vivant et d’arriver à nos objectifs de production et de qualité. Les interventions sont bien spécifiques en fonction de certains rythmes cosmiques. Toute les relations avec le monde du vivant ne sont pas rationnelles et peuvent parfois être difficilement compréhensibles. L’observation et l’adaptation sont essentielles. Les effets de certains procédés sont clairement observables mais leurs origines ne sont pas toujours explicables.

Interventions biodynamiques pratiquées sur le domaine

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  • Préparation « 500 » (« bouse de corne ») : utilisation de 100 g/ha dilués dans de l’eau chauffée à 37°C et dynamisée durant 1 heure. Nous pulvérisons 30 l/ha à la boille à dos en fin d’après-midi. But : favoriser l’activité du sol et son fonctionnement.

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  • Préparation « 501 » (« corne de silice ») : utilisation de 100 g/ha dilués dans de l’eau chauffée à 37°C et dynamisée durant 1 heure. Nous pulvérisons 30 l/ha à la boille à dos en début de journée. But : favorise la photosynthèse et le développement des feuilles.

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  • Composte « Maria-Thune » : issu en général de fumier de bovin composté avec divers préparats naturels (502 Achillée millefeuille, 503 Camomille, 504 Ortie, 505 Écorce de chêne, 506 Pissenlit, 507 Valériane officinales).

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  • La prêle, l’ortie et l’osier sont utilisés lors de chaque traitement pour renforcer les défenses naturelles de la vigne.

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Les opérations de vigne et de cave doivent, dans la mesure du possible, être effectuées un jour favorable  pour l’action souhaitée. Par exemple, le cisaillage doit avoir lieu en « jour feuille » et la mise en bouteille doit être réalisée en « jour fruit ».

La société fonctionne sur le rendement, la productivités et le pouvoir. Elle en a oublié d'observer, de respecter et de comprendre la vie qui l'entoure.

Philosophie
LIONEL WIDMER

Un homme, une philosophie

C’est dans les gènes humains de vouloir trouver des solutions ou des explications qui sont certainement bien rassurantes mais quelque peu simplistes. Il est important de remettre notre existence en contexte afin de pouvoir respecter les besoins et la vie des plantes.


Actuellement, la vigne est domestiquée afin qu’elle soit le plus rentable possible. Les produits issus de la chimie ou extraits artificiellement sont utilisés pour doper la vigne, lui faire oublier ses carences et ses expressions de faiblesses. Nous n’avons pas besoin de complément, il suffit de se nourrir sainement et de ne pas faire d’excès. De nos jours, il est évidemment impossible de parler d’équilibre, mais si la population est prête à soutenir les entreprises qui croient en notre futur avec des produits plus coûteux mais naturels, nous pouvons espérer retrouver une nourriture locale et authentique.

La vigne est une plante destinée à rejoindre le ciel en grimpant dans les arbres. L’humain l’a domestiquée à raz-le-sol pour en exploiter les fruits.

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La culture biologique ou biodynamique est un premier pas mais il faudra beaucoup de temps pour changer notre mode de consommation, comprendre que la nourriture doit être payée à sa juste valeur et ainsi pouvoir accepter les aléas et les cycles naturels du monde complexe dans lequel on vit.

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Depuis toujours, je suis convaincu de pouvoir cultiver la vigne et de vinifier avec des produits naturels. Dès mon engagement en tant que responsable au Domaine de Marcelin, j’ai pu travailler avec mon prédécesseur Philippe Charrière qui utilisait déjà très peu d’intrant. Son expérience m’a permis de prendre confiance en ces nouvelles techniques. Depuis, j’expérimente chaque année de nouvelles vinifications telles que le cuvage en grappe entière, le débourbage partiel des blancs, les fermentations spontanées, l’élevage sous différentes essences de bois et l’élaboration de vin sans sulfite ajouté. Ce n’est que le début et je suis conscient que cette recherche n’aboutira jamais complètement.

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Je pratique la biodynamie depuis 3 ans. Très sceptique au début par ignorance, j’y ai adhéré dès mes premiers jours de formation en Alsace. Il ne s’agit pas de se mettre une passoire sur la tête afin de capter les énergies cosmiques mais de comprendre leurs effets afin de les utiliser au mieux.

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Nous ne pouvons ignorer ces énergies qui nous entourent. Il est indispensable de les considérer même s'il est impossible de les voir ou de les mesurer. L'effet des personnes qui pratiquent le « secret » médical est par exemple aujourd'hui largement démontré et reconnu.

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Lionel Widmer, janvier 2017

Histoire de la Cave

Lionel Widmer

reprend l'exploitation

de la Cave du Signal

en 2017

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DE LA NAISSANCE A AUJOURD'HUI

Histoire de la cave

Résidents depuis 1945 de la villa du Signal à Echichens-sur-Morges, la famille Cruchon y fait construire la cave du Signal en 1954 pour répondre aux besoins de ses productions viticoles croissantes.

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Faisant partie de la troisième génération de vignerons, Alexandre Cruchon consacre sa longue vie professionnelle à la vigne et au vin, épaulé par son épouse Nadia et sa soeur Claire-Lise. C’est en 2017 qu’il remet son exploitation à Lionel Widmer.

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Issu d’une famille de viticulteurs, Lionel Widmer a très rapidement baigné dans le monde de la vigne. Après l’obtention de son CFC dans ce domaine, il se dirige vers l’Ecole d’ingénieurs de Changins où il obtient le diplôme d’oenologue HES en 2007. Ses stages pratiques dans différentes exploitations viticoles suisses ainsi qu’aux USA lui permettent d’expérimenter de nouvelles approches viti-vinicoles. Épris de cette culture, il est ensuite nommé à l’école d’agriculture de Marcelin pour transmettre ce métier aux apprentis viticulteurs et cavistes. A la recherche constante de défis, il prend plus tard la responsabilité du domaine viticole de Marcelin et de ses vinifications, où il poursuit les essais de vinifications ainsi que l’élaboration de vins de qualité que son prédécesseur Philippe Charrière avait mis en place.

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Depuis la reprise de l'exploitation en 2017, Lionel Widmer a entamé la reconversion biodynamique des vignes. Tous les vins issus de son raisin ont été produits de manière biologique dès le départ, ce qui lui a permis d'obtenir les certifications Bio Suisse et Demeter en 2019 et 2020. Il a également entrepris la transformation de locaux existants afin d'offrir à sa clientèle un endroit accueillant avec une vue imprenable sur le la Léman et les Alpes. Son épouse Aude est régulièrement présente pour assurer la dégustation et la vente lors des heures d'ouverture et des manifestations.

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LE SIGNAL D'ECHICHENS

Du Moyen-Âge à 1802

A côté de la Cave du Signal repose aujourd'hui le cimetière du village d'Echichens, qui fut construit sur les ruines d'une église. Celle-ci fut érigée durant l'effervescence monastique du Xe et du XIe siècle par la Chapitre du chanoine de Lausanne. Elle servait de lieu de culte pour les habitants de Morges, Echichens et Monnaz. Elle disparut définitivement au XVIe siècle avec l'arrivée des Bernois et de la Réforme.

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Les Bernois décidèrent d'exploiter ce lieu à des fins d'observation et de sécurité. Situé sur un endroit hautement stratégique, il permettait en effet de voir et d'être vu d'une bonne partie du bassin lémanique. De nombreuses petites tours du guet y furent construites et les dangers étaient signalés en boutant le feu aux hautes piles de bois en forme de pyramide. C'est de là que le nom de "Signal" est issu.

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Au printemps 1802, Louis Reymond, du village voisin de St-Saphorin, fur l'instigateur d'un soulèvement paysan contre la noblesse. Ceux-ci s'opposaient à cultiver la terre pour le compte des bourgeois. Dès lors, ils assiégèrent par bandes châteaux et administrations communales, saisissant tous les papiers importants, actes de propriété, plans, redevances, chartes et documents comptables. Il en firent de grands tas et leur mirent le feu. Cette révolution dite des Bourla-Papey, soit "Brûles-papiers", fut fatale pour les archives d'Echichens qui brûlèrent au Signal les 4 et 5 mai 1802, où étaient rassemblés 3000 paysans insurgés.

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La Cave du Signal remercie chaleureusement Raoul Cruchon, exploitant de la Cave Henri Cruchon à Echichens et natif du Signal, pour avoir partagé ses connaissances historiques sur ce lieu.

Histoire du Signal
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